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Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour : actualités Covid, nouveau décret de la médecine et évolution de la méthodologie de l’évaluation et prévention des risques professionnels.
Dans nos propos liminaires, nous avons à nouveau fait remarquer que ce gouvernement décidément ne tire pas les leçons de cette crise.
Sa philosophie consiste à nous faire vivre avec le virus. Après la défaillance au niveau des masques, des tests, ce sont aujourd’hui les vaccins qui font défaut.
Face à la dégradation du lien social par la crise, la qualité du dialogue social doit être renforcée : la communication des documents dans les délais, le respect des horaires de début et de fin, des pauses, la bonne gestion du temps et des prises de paroles ainsi que des moyens techniques en visio et audioconférences à disposition des organisations syndicales locales et nationales peuvent permettre cette progression en qualité.
Entre les mesures de droit, les textes et leur application dans les services, nous continuons à constater une large diversité de situations et bien souvent un grand décalage au détriment des conditions de travail des agents. Nous avons dénoncé les réunions internes de directions qui ne respectent pas la jauge de limitation à six personnes, argument utilisé régulièrement par ces mêmes directions pour interdire l’activité syndicale.
La durée et la nature de la crise entraine beaucoup de lassitude, éprouve durement les collectifs et demande de renforcer la prévention des risques psychosociaux.
ACTUALITÉS COVID
Une nouvelle version du guide a été actualisée en date du 5 février au regard de la circulaire du Premier Ministre demandant le renforcement du télétravail et le protocole de la Direction Générale du Travail. Les nouvelles normes pour la restauration collective incitent à développer les solutions à emporter.
LA CGT FINANCES a demandé un point précis sur la situation en outremer, a repris la demande des enquêtrices par des syndicats de l’Insee du 3 février et a mis en avant ces deux revendications :La journée de « travail banalisée » c’est-à-dire la réduction du temps de travail -suppression des débits horaires-avec une demi-journée hebdomadaire d’absences pour permettre une plus grande rotation et souplesse des équipes de travail. La progression nette du télétravail volontaire : le recensement actuel est loin d’atteindre les objectifs de la Fonction publique de 50%des agents, et de plus ces chiffres intègrent à tort les travailleurs nomades (vérificateurs, huissiers, etc. ...).
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Article publié le 11 février 2021.