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L’objet de ce GT portant sur l’agenda social du premier semestre 2022 est de permettre aux différents partenaires du dialogue social de s’organiser et de programmer leurs agendas.
Mais comment pouvons-nous organiser des discussions en interne si aucun calendrier fiable n’est proposé et tenu en correlation à minima avec le calendrier du dialogue social Ministériel et ceux internes aux organisations représentatives
du personnel ?
(Pour exemple la discipline du 2 juin pendant laquelle nous avons organisé des rencontres nationales la semaine 22 du 1 au 3 juin).
La CGT Finances Publiques vous a déjà fait valoir sa conception du dialogue social, il ne correspond en rien à ce qui est prévu à ce GT.
La CGT Finances Publiques est un syndicat, pas un « partenaire ». Son rôle, et celui de ses représentants, est bien d’assurer la défense collective et individuelle des intérêts des agents des finances publiques.
Mais au-delà de ce rôle premier, la CGT Finances Publiques porte des valeurs et un projet de société dans lequel les services publics sont indispensables, ils sont la richesse de celles et ceux qui n’en ont pas, ils assurent la présence de la République partout sur le territoire, ils réduisent les inégalités, ils ont vocation à rendre notre société plus juste et équitable.
La CGT Finances Publiques est très attachée au dialogue social, mais un dialogue social qui respecte la représentativité et comporte effectivement de la discussion et des échanges d’information, mais aussi et surtout de la négociation qui de par sa définition en est une, lorsque la discussion aboutit à un accord.
La CGT Finances Publiques est un syndicat représentatif de la DGFiP, et les agents, qui lui donnent mandat rejettent massivement toutes les contre-réformes de ces dernières années, et en tout premier lieu le NRP et la loi de transformation de la fonction publique.
La CGT Finances Publiques a démontré auprès des agents pendant ces deux ans de crise sanitaire qu’elle ne se cache pas derrière le dogme de la chaise vide. Bien au contraire, lorsque justement il ne s’agit pas uniquement d’entériner
juridiquement par une instance des projets politiques mortifères pour la DGFiP et ses agents, qui, eux, relèvent de dogmes libéraux, la CGT Finances Publiques participe alors au dialogue social.
Aujourd’hui rien en ce qui concerne la reconnaissance de l’engagement indéfectible des agents, la reconnaissance des missions régaliennes de la DGFiP et la reconnaissance d’un service public indispensable à la nation et aux usagers.
À quand une revalorisation conséquente du point d’indice qui comblerait a minima plus de 15 ans de perte de pouvoir d’achat ? Un véritable plan de qualification ? Des avancées réelles des droits et garanties des personnels ? La reconnaissance de l’investissement et l’engagement des agents malgré les attaques répétées ces dernières années ? Des avancées sur le télétravail ? Le renforcement des moyens ? Le renforcement des missions ? Le renforcement du service public de proximité ?
Rien non plus sur la prise en compte des dégâts sociaux physiques et matériels subis par les agents de la DGFIP durant cette crise sanitaire.
Sur la liste des sujets de GT programmés rien sur le bilan de la refonte des RH (CSRH-SIA- RH locales), rien concernant les droits et garanties des contractuels, rien sur la réintégration des cadres syndicaux , rien sur l’amélioration des conditions de vie au travail et la prise en compte des risques professionnels liés aux nouvelles organisations du travail, rien sur les domaines et les missions cadastrales...
La CGT Finances Publiques se montre déterminée à la défense des intérêts collectifs et individuels des agents et des services publics de la DGFiP.
Pour la CGT Finances Publiques, d’autres choix sont possibles, ils sont mêmes nécessaires et vitaux à l’aune de cette crise sanitaire qui n’en finit plus.
Article publié le 14 décembre 2021.