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PRÉCIPITATION EN QUATRE JOURS
La nouvelle Directrice Générale de Bercy a sans doute pour ambition d’être la « première de la classe ». Elle lance dans la précipitation une consultation des Directions sur l’expérimentation de la semaine EN quatre jours. Cela affole les états-majors, car on vise un accord de méthode dès l’été 2024 pour une expérimentation sur un an.
Les grandes lignes sont figées : pas de réduction du temps de travail, pas d’effectifs supplémentaires, possibilité d’expérimenter sur 4,5 jours, pas de réduction des ouvertures au public.
Le tout « sans altérer la qualité du service public et les conditions de travail ».
Premières conséquences, la réduction prévisible des jours de télétravail, des jours RTT…
Le choix du jour off se fait service par service, emportant un chaos prévisible dans les relations interservices et comment les usagers pourront s’y retrouver ?
Cette expérimentation est délétère pour la santé des personnels. La non réduction des charges conduit à une intensification du travail. Rester plus longtemps assis devant un écran créent des troubles musculo-squelettiques.
De plus, les journées à rallonge sont incompatibles avec la vie de famille ou la vie associative :
Pour rappel, la législation du travail stipule que l’amplitude horaire maximale est de 10 heures par jour (dont 45 min de pause méridienne), la CGT constate donc que seuls les 2 premiers modules seraient transposables sur 4 jours : ce qui revient à la suppression totale des RTT.
La CGT Indre-et-Loire appelle les collègues à bien mesurer les conséquences de cette expérimentation
La CGT met en garde Bercy dans son rôle d’apprenti sorcier.
Article publié le 12 avril 2024.